1919, le prix de la paix
Le Casoar de juillet en ligne et dans vos boîtes
En extraits
L'édito du président
La France en deuil
"Il est important que, de temps à autre, La Saint-Cyrienne, à travers sa revue revienne sur des sujets essentiels, dont tout le monde parle, tout en évitant bien souvent d’entrer plus loin dans le débat. À cet égard, quel haut responsable dans le monde civil n’évoque pas la défense des valeurs, tout en évitant la plupart du temps de définir ce que recouvre ce terme.
Ainsi en est-il du mot « Tradition ». Quand bien même le soldat, qui doit rester en permanence à la pointe des technologies pour s’imposer dans les conflits modernes, est-il souvent qualifié « d’homme de tradition », comme s’il existait une incompatibilité entre les deux termes ; et ce qui est vrai pour le soldat l’est encore plus..." 233- edito.pdf
Le clergé pendant la guerre
(André Bourachot)
" Pourquoi consacrer un article au clergé régulier et séculier pendant la guerre ? Prêtres, religieux et religieuses ne sont-ils pas des Français comme les autres et n’ont-ils pas participé au conflit comme les autres ? Pas tout à fait ! À la déclaration de guerre en 1914, le clergé français vit depuis plus de trente ans les épreuves que lui a imposées la République radicale dans son combat contre le cléricalisme, combat qui a souvent pris un aspect aussi antireligieux qu’anticlérical.
Par deux fois, en 1880 et en 1902, les congrégations, enseignantes d’abord, prédicantes ensuite, ont été expulsées de France. Les pères et les sœurs ont émigré, contraints et forcés, dans les pays proches : Belgique, Suisse, Angleterre, États-Unis, Îles Anglo-Normandes, etc. La loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905 est venue mettre un terme au concordat napoléonien. En fait, tout ce corpus législatif sur trente années a eu pour but de ... 234. Bourachot-Clergé.pdf
1919: le bilan militaire
(Vincent Arbarétier)
" Huit mois après la signature de l’armistice, au défilé de la victoire du 14 juillet 1919, les Parisiens purent assister au défilé des troupes victorieuses regroupant l’ensemble des troupes alliées ayant participé à la Grande Guerre, précédées et placées par ordre alphabétique derrière l’armée française et ses trois maréchaux, Foch, le commandant en chef des troupes alliées, Joffre, le vainqueur de la Marne et Pétain à la fois vainqueur de Verdun et généralissime de l’armée française.
En 1919, alors que les pourparlers diplomatiques avaient eu lieu à Versailles et dans d’autres loca lités de la région parisienne, Paris était devenu le centre du monde de la diplomatie et l’armée fran çaise, la grande armée victorieuse de ce premier grand conflit mondial, devenue par son rôle, l’inspiratrice des autres armées alliées, qui pour la plupart d’ailleurs en avait adopté le même casque de type Adrian.
Dans ce monde en trompe-l’œil, l’armée française, malgré
son million d’hommes encore sous les drapeaux,..." 234- Arbarétier.pdf
Castelnau l'oublié du centenaire
(Benoît Chenu)
" Il y a cent ans, le 14 juillet 1919, s’ouvrait le défilé de la Victoire. Alors qu’apparaît la silhouette à cheval du général de Castelnau, la foule se met soudain à scander : «maréchal, maréchal». L’opinion réclame unanimement qu’on lui donne ce bâton qu’ont déjà reçu les généraux Joffre, Foch et Pétain.
Castelnau, c’est l’un des chefs militaires les plus populaires. Quand certains reçoivent le surnom de boucher, lui sera pour les soldats le « nouveau Turenne » Leur condition et leurs souffrances, il les a partagées en première ligne pendant..." 234 - Chenu.pdf
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La Rédaction
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