"Chic à Cyr ! "

par le général d'Armée Bruno Dary (72-74)- président de La Saint-Cyrienne

Note liminaire : à la demande de nombreux camarades, je mets par écrit le message du « 2S ». En général, il est dit que « seul le prononcé fait foi ». En l’occurrence, on se permettra de dire, pour une fois, que « seul l’écrit fait foi ».

L’an dernier, je terminai mon message aux saint-cyriens par cette apostrophe : « Chic à Cyr ! » Et cette année, je ferai de cette simple phrase le commencement et le cœur de mon message. En effet, nous tous qui avons été formés à Saint-Cyr avons appris et retenu ce cri de ralliement. Mais il s’agit là d’une exception, car c’est la seule école militaire, française ou étrangère, à avoir un tel cri de ralliement, aussi court et aussi simple.

Mais « Chic à Cyr » est plus qu’un cri de ralliement, car il rend hommage d’abord à une école, à notre école, l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. N’oublions pas que depuis que ces fonctions existent, c’est-à-dire les années 70, tous les CEMAT et tous les CEMA - quand ils appartenaient à l’armée de Terre - en sont issus. C’est une belle réponse à un autre chant, « le Pékin de Bahut », qui évoque des « martyrs réunis dans une turne immense » ou des bazars qui « pâlissent sur de noirs bouquins ». Il rend hommage à ses instructeurs, comme à tous ceux qui y ont été formés et leur permet, à ce seul cri, de se réunir et de savoir qu’ils sont unis par le même esprit.

Journée d'accueil dans la famille saint-cyrienne 

par le général de division Emmanuel Charpy – promotion « Capitaine Hamacek » (1989-92)- commandant l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan  

Elèves-officiers des 1er et 3ème bataillons de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr, vous voici désormais revêtus du Grand uniforme du saint-cyrien, sur cette belle et symbolique cour Rivoli, devant vos cadres, devant vos anciens et devant vos familles. Vous pouvez être fiers, comme ils sont fiers de vous.

Il y a trois mois, vous franchissiez les portes de la Spéciale pour y concrétiser un rêve, y vivre votre idéal et entrer dans une carrière au service des armes de la France. Au cours du parcours de transmission des traditions saint-cyriennes, conduit par vos anciens du 1er bataillon de France, que je salue à leur retour de semestre international, et du 2ème bataillon de l'École spéciale militaire, qui vous ont particulièrement suivi, vous vous êtes imprégnés de l'histoire de la Spéciale, de ses gloires et surtout de ses valeurs cardinales. Vous avez marché sur les traces de vos anciens, à Paris et à Verdun ; là où ils se sont instruits et là où ils ont vaincu. Il y a quelques jours, vous avez vécu votre Grand Soir dans l'intimité de la vie de l'école, rituel ancien vous faisant saint-cyriens.

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3e bataillon

Saint-Cyr et armée de Terre: immersion dans les traditions 

par le capitaine Matthieu Herault - promotion "Général Fourcade"(2017-20) - chef de section de la 9e compagnie

Chaque saint-cyrien se souvient avec émotion de ses premiers pas sur le sol de Coëtquidan, entre les tourments d’une météo bretonne indomptable et l’effervescence des premiers jours. Mais ce que le nouvel élève-officier découvre rapidement, c’est que l’intégration à la Spéciale dépasse de loin le simple apprentissage militaire. Le parcours des traditions, socle du premier semestre, incarne à la fois une épreuve, une transmission et une immersion dans l’héritage séculaire de l’École spéciale militaire.

Une initiation sous le signe de l’exigence et de la cohésion.

Dès la fin août, les 193 élèves-officiers de première année prennent pied sur les terres de Coëtquidan. Le rituel d’incorporation donne le ton : ordre serré, perception des équipements, transformation rapide sous l'œil attentif de leurs anciens et des cadres. Entre le bruit des valises sur le Marchfeld et les premières heures passées sur le camp, une alchimie se crée. Ici naît le sentiment d’appartenance à une unité, magnifié par les valeurs et les codes de la Spéciale. Les premiers jours sont également rythmés par les séquences d’intégration. Face à la France éternelle, veiller le drapeau de la Spéciale, en écouter l’histoire et les gloires et finalement lui être présenté, autant de moment de solennité et d’émotion intense. L’élève-officier s’initie progressivement au sens des mots responsabilité et honneur ainsi qu’à la charge de perpétuation de l’esprit saint-cyrien.
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Cette jeunesse qui entre à Saint-Cyr

par le colonel Matthieu Delibes - promotion "Général Simon " (2003-06) - commandant le 1er bataillon de France

Elle a sans doute toujours été un peu spéciale, la jeunesse qui passe les portes de l’Ecole du même nom. Aujourd’hui encore, il reste quelque chose de particulier au projet de s’engager à Saint-Cyr. Toutefois, ceci n’empêche pas un jeune homme ou une jeune femme passant les portes de Coëtquidan d’y importer simultanément quelques caractéristiques de son temps. C’est bien la conjonction de ces deux aspects (singularisme et conformisme) qui rend passionnante la société des élèves-officiers de l’École. Les lignes qui suivent sont un libre propos, qui n’engage au fond que son auteur et ne saurait prétendre à l’infaillibilité. Mais certains lecteurs y reconnaîtront peut-être quelque trait de leurs lieutenants… ou de leurs enfants.

La première différence qui puisse frapper les cadres plus anciens, revenant en bataillon d’élèves, est la spontanéité et le naturel immédiat des élèves-officiers dans le dialogue avec leurs voraces. 

Une promotion s'est éteinte: Amitié franco-britannique (1939-41)

Par le général Bertrand Pâris -  promotion « Maréchal de Turenne» (1973-75) 

Avec le contrôleur général des armées Jean Lambert s’est éteinte au mois d’octobre dernier la promotion « Amitié franco-britannique » (AFB) dernière à avoir fréquenté le Vieux Bahut et première d’Aix-en-Provence en 1940-1941. Âgé de 106 ans, Jean Lambert était notre doyen.

Lorsqu’il était à la tête des Écoles de Coëtquidan, le général Bruno Cuche rappelait que de tout temps, chaque saint-cyrien a toujours considéré sa promotion comme la meilleure. En disant cela, il pensait à l’AFB qui par ses effectifs, la qualité de ses élèves et la densité de son vécu fut une promotion exceptionnelle : une promotion pas comme les autres, aimaient-ils le dire.  Le concours 1939 se déroule les 15 et 16 mai. Sur les 3998 candidats, 177 sont reçus . Compte tenu de la situation politique, le ministre décide d'admettre également les admissibles qui rejoignent donc leurs camarades ayant réussi l'oral. Cela explique l'effectif si important de cette promotion : 760. 

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La French tech: quelles perspectives pour un secteur en pleine mutation 

Par Jean-Baptiste Gardes - promotion « Général Vanbremeersch » (2001-04) 

Au premier semestre 2024, les startups françaises ont levé 4,26 milliards d'euros. Le dynamisme du secteur technologique français, la French Tech, peut s’appuyer sur ses 30 licornes, ces startups valorisées à plus d'un milliard de dollars, comme Blablacar (mobilité), Qonto (banque), Doctolib (santé), Contentsquare (marketing numérique), ou encore Mirakl, spécialisée dans les logiciels de vente en ligne. Ces startups illustrent la vigueur et le potentiel de la Tech française, soutenue par des innovations comme l'intelligence artificielle (IA).

La Tech, véritable moteur de transformation économique et sociétale, traverse une période de mutation accélérée.

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Après une décennie de bons et loyaux services, l’équipe dédiée à la transition professionnelle passe le flambeau et cherche à renforcer ses rangs. Si vous avez à cœur de soutenir la communauté saint-cyrienne dans ses défis professionnels, cette mission est faite pour vous !

Profil recherché :

•    Vous êtes un Cyrard avec une solide expérience dans le service de l’État et une compréhension du secteur privé.

•    Vous êtes récemment retraité ou toujours en activité, mais avec la possibilité de libérer quelques heures par semaine (ou par mois).

•    Vous avez à cœur de servir bénévolement et de transmettre vos savoirs au profit de vos camarades.

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