La Saint-Cyrienne était présente au Triomphe samedi dernier, quelques mots et photos en avant-première avant de retrouver l'article qui y est consacré dans le prochain Casoar !
La journée du Triomphe commence tôt: les préparatifs à peine achevés, les premiers visiteurs déambulent déjà dans les allées entre le festival international du livre, le musée de l'officier et les stands, notamment celui de La Saint-Cyrienne.
Petits fours et rencontres en fin de matinée avec le troisième bataillon dont on dévoile le beau nom : "Compagnons de la Libération". L'occasion de faire connaissance avec les nouveaux contacts de La Saint-Cyrienne, notamment son représentant au sein des Écoles, le chef d'escadrons Neron-Bancel et le scribe du troisième bataillon, l'EOA Charles Godart, qui siégera bientôt au conseil d’administration de l'association.
Beaucoup de retrouvailles entre jeunes et anciens et au sein même des promos. La "Souvenir de Napoléon", dont une délégation est venue accompagner ses jeunes 50 ans après son Triomphe, cherche, sans le trouver, son insigne de promotion parmi ceux qui sont exposés sur les murs du gymnase qui nous accueille... Effectivement, il semblait bien manquer!
La fête de l'après-midi est haute en couleur sur le Marchfeld: c'est notamment le Triomphe du Tonneau, particulièrement réussi cette année avec une mise en scène digne de professionnels. L'évocation de la vie du général Fourcade est émouvante et ses faits d'armes bien mis en valeur. Les autres écoles, notamment l'EMIA, ne sont pas en reste et les spectacles sont de grande qualité.
La nuit venue, la magie du Triomphe déploie toute son étendue : "La Prière" magnifiquement chantée par les promotions de l'EMIA, le baptême des jeunes saint-cyriens dans un scénario immuable, mais tellement riche d'émotions et enfin le défilé impeccable du 1er Bataillon de France, chantant pour dire au revoir à leur Ecole de la plus belle manière.
La fierté envahit alors tous les saint-cyriens présents à cette magnifique cérémonie, dans l'ombre et la lumière d'un Marchfeld solennel et grave.
Je pensais alors que j'étais à leur place il y a 40 ans déjà... mais il était temps de quitter les gradins !
Yves de Guigné
Délégué général
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