LE CASOAR - La revue de Saint-Cyr
Magazine N°241 - Avril 2021
Le mot du rédacteur en chef - Casoar Avril 2021 S’il y a bien une notion ancrée dans la culture du cyrard, voire dans son ADN, c’est bien celle du service. Il suffit déjà de se référer à la formule de prise de commandement « pour le bien du service… et le succès des armes de la France ». Servir les armes, servir les hommes, servir notre pays, servir pour autrui, servir sous l’uniforme, ou servir en jeans et baskets… Servir autrement… Car il y a autant de manières de servir que de cyrards, en quelque sorte. De plus, nombreux sont nos camarades, anciens ou plus jeunes, qui ont choisi en quittant l’institution, de nouvelles activités, allant d’un nouveau métier à une passion personnelle, à une vocation différente en passant par d’autres types d’engagement. C’est cette richesse des parcours que propose ce dossier, avec de nombreux témoignages très originaux de parcours de vie, traduisant à la fois notre diversité, notre richesse mais aussi notre unicité « informelle » formée par notre passage à la Spéciale. Jérôme Pellistrandi- promotion « Lieutenant-Colonel Gaucher » (83-86)
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Dans ce numéro :
Le Mot du président | |||||
par Bruno Dary (72-74) Le terme « uniforme » est trompeur, ou du moins équivoque, tant sur le fond, que sur la sémantique : en effet, quand on voit défiler le 1er bataillon de France, surtout quand les officiers sont tous en « grand U », n’importe quel spectateur est impressionné par l’unité qui se dégage de la formation. Au-delà du prestige de chacune des tenues et de la beauté générale de l’ensemble de la formation, c’est avant tout l’uniformité qui est impressionnante : tous portent le « GU » ; tous marchent du même pas ; tous entonnent le même chant ; ils sont tous unis par leur appartenance à la même promotion ; et ils sont tous animés par la même volonté, à la fois commune et individuelle, de « servir » ! Et pourtant chacun d’eux est une personne unique, avec sa propre individualité, son propre caractère, un passé qui lui appartient et un avenir qu’il lui faudra bâtir avec son cœur, ses capacités et sa force d’âme. Chacun d’eux aura sa propre carrière, qui sera un équilibre entre ce qu’il souhaite faire et des règles identiques de gestion. C’est pour cette raison que le terme d’uniforme est équivoque, car l’uniformité générale, recherchée et voulue, cache en fait des personnalités fort différentes. | |||||
Notre École | |||||
Promotion « Compagnons de la Libération » en préparation CEFE par le sous-lieutenant Charles Godard | |||||
Le stage du Centre d’entraînement en Forêt Équatoriale – plus communément appelé stage CEFE – n’ayant pu être réalisé comme à l’accoutumée durant le quatrième semestre de leur formation, les sous-lieutenants de la promotion « Compagnons de la Libération » ont vu leur CEFE reporté au début de leur sixième semestre. Pour s’assurer d’être bel et bien prêts à affronter la jungle guyanaise, ils ont fait face à une préparation CEFE des plus complète, organisée par leurs cadres et la DEPMS des ESCC notamment, et ce pour une durée de deux jours... | |||||
Dossier: SERVIR AUTREMENT | |||||
L'empreinte de La Spéciale par Yves de France-Promotion Maréchal de Turenne (73-75) L’empreinte de la Spéciale est particulière, jusqu’à être indélébile. Pour le « civil » que je suis devenu, elle gagne même en netteté avec le temps. La mémoire adoucit les contours, l’expérience fait ressortir le fond, et se moque volontiers des formes. En comptant bien, j’ai passé deux fois plus de temps dans le civil que dans l’armée, mais la marque Saint Cyr reste fondatrice de l’ensemble. Article L'empreinte de La Spéciale.pdf | |||||
Tribune | |||||
Gueules cassées et soldats augmentés "Le syndrome d’Orwell" par Dominique Baudry promotion « Lieutenant-colonel Driant »(65-67) De 1914 à 1918, l'artillerie et les mitrailleuses infligèrent les deux tiers des blessures des poilus. On estime que quarante pour cent du contingent français fut touché de façon invalidante. Mais surtout, onze à quatorze pour cent de ces blessés l'ont été au visage. Ces victimes vont devenir les premiers à recevoir et expérimenter la chirurgie maxillo-faciale, dite de « reconstruction ». Certains bénéficient de prothèses à but médical ou esthétique, mais elles se révèlent souvent rudimentaires, voire insupportables. | |||||
Histoire | |||||
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La Rédaction
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