LE CASOAR - La revue de Saint-Cyr
Magazine N°250 - Juillet 2023
Dans ce numéro :
Le mot du président |
"Le Triomphe" par Bruno Dary (72-74)
Lequel d’entre nous ne se souvient-il pas de son propre Triomphe, de ce moment unique où tout le bataillon, à genoux, était « baptisé », en ce sens qu’il recevait un nom et même plus, puisqu’il recevait son nom de promotion ? De même, lequel d’entre nous ne se souvient-il pas de l’heure où le Pékin allait retentir et où la promotion allait défiler une dernière fois sur le Marchfeld, avant de rejoindre les écoles d’armes, puis les régiments et donc la vie active ! Et pourtant, malgré l’importance de cette journée, notre revue ne s’est jamais arrêtée sur cette fête, qui n’a laissé pourtant aucun de nous indifférent. Il était donc temps de consacrer un dossier sur le Triomphe, sur la prise en compte de cette cérémonie, chargée de symboles, par le commandement de l’Académie, mais aussi sur ses origines, son histoire et le regard des autres Ecoles de l’Académie Militaire sur cette journée, au cours de laquelle tous les élèves, qu’ils soient élèves-officiers ou sous-lieutenants sont réunis autour du Marchfeld ! Lire la suite: Edito- Casoar 250.pdf |
Notre École
2e bataillon Demi-tour...de France par l'élève-officier Jules Brigant - promotion "Colonel Le Cocq" (2021-24) Sans être complètement exhaustif, il est possible de proposer une brève généalogie du « demi-tour ». Dès l’origine, cette tradition saint-cyrienne fut l’occasion trouvée par les élèves pour marquer la moitié de leur scolarité (retournement du calendrier). Si, naturellement, ses formes ont évolué, passant de "La Turne Voraces" (pièce de théâtre qui caricaturait les cadres), aux retournements de bureaux, de panneaux, de remise de Baraguey, l’esprit, lui, demeure. Cette tradition s’inscrit donc dans les expériences communes de chacun des membres de la famille saint-cyrienne. Elle se tient aux côtés du 240, du Grand-Soir, de notre vocable singulier, etc. Alors, la promotion « Colonel Le Cocq » a tenu à marquer le coup pour montrer que, même dans le tunnel de la DGER, elle en « avait encore sous la pédale ». Ce 10 mai 2023, ou plutôt ce 10 I 217, les quelques 360 bras de la déjà, malgré son jeune âge, très bahutée « Colonel Le Cocq », ont proposé à l'Académie ainsi qu’à leurs familles un « village étape » rappelant ceux du Tour de France.Lire la suite: Notre Ecole-Casoar 250.pdf |
Dossier: Le TRIOMPHE
Le Triomphe Par le général de division Hervé de Courrèges-commandant l'Académie Militaire de Saint-Cyr Coetquidan - promotion "Général Delestraint" (1988-91) « A genou les hommes, debout les officiers » ! Dans l’imaginaire collectif, cette phrase est probablement la plus emblématique de ce que représente cette soirée de juillet sur le Marchfeld : un bataillon ploie le genou sur le granit breton et se relève à l’unisson formant une nouvelle promotion qui entre dans l’histoire saint-cyrienne. Bien que cet événement en soit l’acmé, le Triomphe aujourd’hui à Coëtquidan revêt bien d’autres dimensions. La tradition saint-cyrienne y tient une place majeure parce qu’elle en est à la fois l’origine et le cœur. L’origine, car elle tient son nom de l’événement rappelé lors des démonstrations de l’après-midi. Au Triomphe du tonneau originel qui concernait la promotion sortante, est venue s’adjoindre la cérémonie du baptême de la promotion montante à la fin du XIXe siècle. Il faut attendre encore plus d’un siècle pour que trois générations de saint-cyriens soient scolarisées en un même lieu à la Spéciale. En effet, la Gloire, pressée par le rythme effréné des temps modernes, descend désormais un peu plus tôt en lande bretonne et précipite le baptême de la nouvelle promotion à la fin du 3e bataillon. |
Le Pékin de Bahut par le général Bertrand Pâris - promotion "Maréchal de Turenne" (1973-75) Ô Pékin de Bahut, viens, nous t'attendons tous... Quelle admirable et douce mélodie que nous avons pris l'habitude d'agrémenter à la tierce du nous au tous... et que des bazars d'aujourd'hui, aussi irresponsables qu'irrévérencieux, s'amusent depuis quelques années à mutiler en frappant le sol de leurs bottines ! Quel beau cantique laïc que nous tentons toujours de chanter en enterrant l'un des nôtres. Il est tellement beau que les bazars, non seulement ne doivent pas l'entendre, mais aussi n'en peuvent avoir la moindre connaissance. Mais le Pékin a-t-il toujours été ce qu'il est aujourd'hui ? Rien n'est moins sûr. Lire la suite: Le Pékin de Bahut- Casoar 250.pdf |
Histoire:
Le réarmement français en 1943 par le colonel Claude Franc- promotion « Maréchal de Turenne » (1973-1975)
C’est ainsi que « l’armée de transition », mise sur pied par le général Weygand en Afrique du Nord, reprit sa place dans l’ordre de bataille des armées alliées, en Tunisie dès la fin de l’année 1942. Mais, il s’agissait alors d’une armée encore équipée selon les normes de 1939, et souvent sans que les unités ne fussent effectivement alignées sur leurs dotations théoriques. La « nouvelle armée française » avait donc un urgent besoin de modernisation, que seul l’allié américain pouvait fournir et prendre à sa charge. Cette question fut inscrite à l’ordre du jour de la Conférence d’Anfa, conférence au sommet qui réunissait Churchill et Roosevelt, et à laquelle furent invités Giraud et de Gaulle. Mais, l’approche des deux généraux français était différente. Giraud raisonnait en « militaire » et cherchait à disposer du maximum de grandes unités, tandis que de Gaulle restait dans une logique beaucoup plus politique : pour lui, l’armée modernisée demeurait un outil de souveraineté qui permettrait à la France de reprendre sa place au combat, et donc, d’être reconnue en tant qu’allié de plein droit. Lire la suite: Histoire- Casoar 250.pdf |
Saint-Cyr Alumni:
Cohésion nationale- entretien avec le GDI Gaspari-secrétaire général de la Garde Nationale La Garde nationale est de création récente, pouvez-vous en présenter la mission et l’organisation ?
Créée par décret le 13/10/2016 pour répondre au désir d’engagement de la jeunesse à la suite de la vague d’attentats terroristes qui a frappé notre pays, la Garde nationale (GN) concourt, le cas échéant par la force des armes, à la défense de la Nation et à la sécurité de la population et du territoire. Sept ans après sa création, la GN est composée de plus de 77 000 réservistes opérationnels (RO) qui appartiennent au ministère des Armées (MINARM) et au ministère de l’Intérieur et des outre-mer (MIOM).
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Transition Professionnelle:
Officier ministériel ou le parcours atypique d'un cyrard aujourd'hui notaire Par Cédric Fressenon - promotion « Général Lalande » (1996-99) Cédric Fressenon choisit, à sa sortie de Saint-Cyr, de se réorienter vers le milieu juridique. Titulaire d’un diplôme supérieur de notariat, il est aujourd’hui notaire associé dans la région de Saint-Malo, médiateur auprès de la Cour d’appel de Rennes et président du centre de médiation des notaires bretons. Il témoigne ici de son parcours atypique qui l’a conduit des landes bretonnes jusqu’aux bureaux feutrés des études notariales et de la charge du service de l’Etat à celle du service public qu’assume un notaire. Réfléchissant à ces quelques lignes, je me demande bien quelle mouche m’a piqué lorsque j’ai accepté de me livrer à cet exercice. S’il est assez simple de revenir sur l’enchaînement factuel des événements, il n’est pas si aisé d’analyser les motivations à la racine des choix qui ont pu être faits et ont orienté le cours d’une vie. Lire la suite: Transition pro- Casoar 250.pdf |
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La Rédaction
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