«Nous ne comprenons plus ce que victime du “devoir” veut dire»
Un officier de Gendarmerie s'interroge sur l'expression "victime du devoir"
Née au début du XIXe siècle, l’expression “victime du devoir”doit-elle être conservée en l’état? “Victime du devoir” est une distinction attribuée à des policiers, gendarmes, militaires des trois armées, sapeurs-pompiers ou douaniers décédés dans l’exercice de leurs fonctions.
Dans un tribune publiée dans Le Figaro de ce vendredi 16 novembre (lien) le lieutenant-colonel de Gendarmerie Louis Pauty estime que “percevoir comme une victime celui qui a choisi de servir en acceptant de s’exposer est incongru”. En 2013, alors qu’il était chef d’escadron à L’Ecole de guerre, cet officier avait déjà théorisé cette idée dans un opuscule titré “Mourir pour la France, Mourir en service ; réflexion sur le sentiment préoccupant d’une victimisation des militaires français”.
“Ils ont rempli leur devoir”
Dans sa tribune du Figaro, ce saint-cyrien assure que “tous ceux qui se sont portés volontaires pour exercer leur charge, tous l’ont acceptée, non comme une fatalité mais comme la nature même de leur action, celle qui donne du sens”.
Le lieutenant-colonel Pauty cite le colonel Beltrame, les soldats qui ont tenté de libérer leur camarade de la DGSE, prisonnier en Somalie, ou les policiers qui ont intervenus au Bataclan
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