Un obusier historique à restaurer !

L’obusier, dit “à la Villantroys”, est une pièce d’artillerie exceptionnelle qui repose dans l’angle sud-ouest la cour d’honneur de l’Hôtel National des Invalides. Deux étudiantes en Master à Sciences Po, engagées pour le patrimoine militaire français auprès de la Fondation de La Sauvegarde de l’Art français et du Musée de l’Armée, souhaitent lui redonner vie et faciliter sa restauration.

L’histoire de cet obusier, ainsi que ses prouesses technologiques, sont passionnantes.  Fondu en 1811 à Douai, il est capable de tirer des obus de 35 kg à près de 5 000 mètres. Pris par les Prussiens en 1814 peu après sa fonte, l’obusier a été restitué à la France par les Soviétiques après la bataille de Berlin en 1945. Des graffitis réalisés par des soldats russes et ukrainiens attestent de cette période marquante. Cet obusier est ainsi une pièce chargée de l’histoire française et européenne des derniers siècles.

Aujourd’hui, un phénomène d’érosion menace l’obusier. Sa restauration est nécessaire afin de prévenir de futures détériorations causées par les conditions météorologiques, son environnement urbain et son âge avancé. En procédant à sa restauration, nous sauvegarderons ses matériaux d'origine, son aspect vert typique ainsi que ses graffitis afin de revaloriser l’histoire qu’il porte.

Il s’agit donc pour ces étudiantes de lever 9 945 € d’ici le mois de mai 2024 afin de faire restaurer un obusier unique.  Vous pouvez soutenir ce projet et contribuer à la préservation d’une pièce patrimoniale d’exception, mais également à la transmission du savoir-faire spécifique du restaurateur. 

Lien pour accéder au site et faire un don pour le projet : https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/obusier-a-la-villantroys/ 

Dossier mécénat - version longue.pdf

NB: Les dons sont adressés à la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art français et donnent lieu à des réductions fiscales (taux variant selon si particulier payant ou non l’IFI, ou si professionnel) et des contreparties personnalisées grâce au Musée de l’Armée.