Madeleine Pauliac, une incroyable combattante
Il y a 76 ans, Madeleine Pauliac décédait dans un accident de la route le 13 février 1946...
Née à Villeneuve-sur-Lot le 17 septembre 1912, rue d’Agen, elle a vingt-sept ans quand la seconde guerre mondiale éclate. C’est une jeune femme brillante et déterminée qui a passé sa thèse de médecine et exerce à l’hôpital des enfants malades, à Paris. Engagée dans la résistance, en charge du ravitaillement des maquis, elle participe en 1944 à la libération de Paris, puis à la campagne d’Alsace et des Vosges. Nommée médecin-lieutenant des Forces Françaises de l’Intérieur, elle participe, huit mois durant dans une Pologne ravagée et dangereuse, au sauvetage des Français blessés retenus sur le territoire envahi par l’armée soviétique.
L'escadron bleu
A la tête de onze jeunes infirmières de la Croix Rouge, qu’on appelle l’Escadron Bleu, elle sillonne toute la Pologne, et parfois l’Union Soviétique, effectuant plus de 200 missions de sauvetage, allant chercher ces prisonniers presque un par un dans les villages les plus reculés, les camps de concentration de Dachau et de Majdanik. Elle est morte en Pologne dans un accident de la route, le 13 février 1946.
Elle fut décorée à titre posthume dans l’ordre national de la Légion d’Honneur au grade de chevalier avec attribution de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme « Morte pour la France ». La Croix Rouge Polonaise lui décerna sa plus haute distinction, la Croix d’Or, pour son implication, notamment, auprès des enfants.
Revivez son épopée dans la vidéo ci-dessous :
Commentaires0
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés