Le temps des chefs est venu

Je porte à votre connaissance cet ouvrage écrit par François Bert, saint-cyrien de la promotion " Chef d'escadrons Raffalli (98-01)" qui, en cette période de préparation aux présidentielles, est pleinement d'actualité.

DESCRIPTIF :
Essai qui redéfinit l’approche de la politique par la vison du fonctionnement des personnalités plutôt que les programmes.

QUELQUES PHRASES CHOCS :
« Le temps est venu de cesser de réfléchir seulement aux programmes pour parler enfin du seul sujet qui conditionne la transformation de l’élection présidentielle : le choix des bonnes personnes. »

« De Gaulle offre un génie beaucoup trop dépendant de l’affection qu’il en attend. Il inaugure une ère de clivage et de fragilité. »

« Pompidou vient absorber les poussées visionnaires de De Gaulle. Il leur donne leur espace d’incarnation, de digestion. Il préfère la simplicité qui se réalise à la complexité qui se bouscule. »

« Comme beaucoup de surdiplômés, Giscard a la velléité de croire que la puissance de sa pensée est plus forte que les énergies à sa disposition, plus efficiente que leur coalition. »

« Par-delà les variations politiques brusques et les rigidités idéologiques, il y a chez Mitterrand une continuité de discernement. »

« Chirac est une sorte de « Patrick Sébastien » politique. On a renoncé à trouver en sa compagnie cohérence et élévation de vue : on se contente de sa bonhomie, le problème étant que la politique n’est pas une entreprise de divertissement. »

« Le candidat Sarkozy a dissous son énergie dans le besoin débridé de faire ses preuves auprès d’une élite hétéroclite qui ne vivait que pour elle-même. Il a glissé du peuple au « people ». »

« « Les parents restent au Kosovo, Léonarda peut revenir »… Tout François Hollande est dans cette décision : la synthèse plutôt que le bon sens, le calcul plutôt que le discernement, le candidat plutôt que le Président. »