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La Saint-Cyrienne en grand

Vie de l'association

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02/08/2021

Le Casoar de juillet est en ligne et bientôt dans vos boîtes aux lettres !


L'édito du président



Rien n’arrête une idée dont le temps est venu                          

 

Les années 60 furent une période difficile pour La Saint-Cyrienne et pour ceux qui la dirigeaient. Au titre de la fraternité d’armes, en effet, ils n’ont ménagé ni leur peine, ni leurs deniers, pour ceux qui se retrouvaient brutalement hors de l’armée et sans emploi. A cet égard, il est utile de préciser que cette aide matérielle très concrète ne concernait pas uniquement que des saint-cyriens ; et de nombreux militaires de tous grades ont pu en bénéficier. Toutefois, ce soutien matériel, aussi désintéressé fut-il, n’était pas suffisant :  il était nécessaire pour traverser une période particulièrement difficile ; il était même particulièrement indispensable pour ceux qui étaient en charge de famille ; mais il n’était pas suffisant, car il ne pouvait être que temporaire, d’où la création, en 1968, de l’association des saint-cyriens dans la vie civile (l’ASCVIC). Il s’agissait alors de prolonger l’action de La Saint-Cyrienne hors de la sphère militaire, d’aider les camarades concernés à chercher et à retrouver un emploi durable, pour leur permettre de bénéficier à nouveau d’un équilibre familial stable et de pouvoir se réinsérer ainsi dans la société.

Depuis, les temps ont bien changé, sans doute bien plus que beaucoup d’entre nous pourraient le penser et, en 2021, le temps est venu de regrouper nos deux associations, en intégrant l’ASCVIC dans les rangs de La Saint-Cyrienne. Edito président.pdf



Tribune: Mon plus beau 14 juillet                                                 

Par le général (2s) Bernard Litique , promotion « Souvenir de Napoléon » (68-70)




                                      Le PC de batterie et les 4 pièces de mortier de 120 mm tractés modèle F1


 

Comme beaucoup d’entre nous, j’ai défilé de nombreuses fois dans ma carrière, et plus particulièrement le 14 Juillet, moment où nos concitoyens « gais et contents » vont, comme le dit la chanson : « le cœur à l’aise, sans hésiter, voir et complimenter l’armée française » 

 

Trois fois à Paris, deux en Grand U, une fois comme commandant de batterie au 35ème RAP ; deux fois à Tarbes ; deux fois à Draguignan, en tant qu’instructeur à l’EAA ; une ou deux fois à Suippes au sein des 15e et 40e RA ; une fois à Vitry-le-François comme chef de corps du 40e RA ; deux fois à Metz, en tant que général, commandant d’armes délégué ; mais surtout une fois à Moussoro au Tchad en 1978.Mon plus beau 14 juillet.pdf





Courrier des lecteurs: clin d'oeil de Migli





Le panache, c'est de prendre les moments difficiles avec le sourire….ce que font sans nul doute nos zabouirs en Bretagne…


Historie: Les héroïnes oubliées                                            

 

par le lieutenant-colonel Michel KLEN, promotion « Maréchal Juin » (1966-68), auteur du livre sur les « Femmes d'exception » (Favre).





 

Les moments de commémoration que nous vivons périodiquement rendent hommage aux héros qui ont accompli des actes de bravoure au service de la patrie. Mais force est de constater que, dans ce devoir de mémoire indispensable à notre récit national, les femmes n'occupent pas la place qui leur revient. 

 

 

L'histoire de la seconde guerre mondiale met en lumière une injustice flagrante envers les combattantes qui n'ont pas eu la reconnaissance méritée. Sur ce sujet, les chiffres sont révélateurs de cette indifférence : sur un total de 1059 croix de la Libération, six seulement ont été attribuées à des femmes (Laure Diebold, Berty Albrecht, Marcelle Henry, Émilienne Moreau-Evrard, Simone Michel-Lévy, Marie Hackin). 


La reconnaissance de l’État envers les résistantes reste également faible. Pourtant, les femmes ont bien été présentes dans les mouvements de lutte contre l'occupant nazi. Elles ont formé entre 20 et 25% des effectifs. Or l'histoire a peu exalté leur rôle, à l'exception de quelques grandes figures comme Lucie Aubrac et Marie-Madeleine Fourcade, la première femme à diriger une filière clandestine de grande importance (réseau Alliance). Les héroïnes oubliées.pdf





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Bonne lecture et bel été !
 


La Rédaction




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