Chers camarades,
Le « 2S » reste un moment fort dans toute vie de tout Saint-Cyrien, qu’il soit en
service, en activité ou à la retraite. Il l’est d’autant plus qu’il nous rappelle que la
formation reçue à Saint-Cyr a laissé et continue de laisser dans le cœur et l’esprit de
chacun de nous, une marque profonde qui ne s’efface pas !
En ce « 2S 2013 », il nous faut d’abord évoquer le centenaire de la Grande Guerre,
qui a rappelé à l’ensemble du monde entier le prix payé par la nation française pour
parvenir à la victoire ! Devant ce sacrifice immense, il ne faut pas hésiter à évoquer
l’exemple tragique et magnifique, donné par « ceux de Saint-Cyr » ! Il ne s’agit pas de
regretter un monde révolu, dont le sacrifice reste encore incompréhensible à notre
regard d’homme contemporain ! Mais, en nous souvenant du serment d’une poignée de
Cyrards jurant de monter à l’assaut en casoar et en gants blancs, et des quelque 4 710
Saint-Cyriens tombés au Champ d’Honneur, nous devons nous rappeler les plus pures
vertus du soldat et de ses chefs : le courage, l’abnégation, l’amour de son pays, l’ardeur
au combat, la fraternité et, au-dessus de tout, l’honneur !
Mais en ce « 2S 213 », comment ne pas évoquer non plus les événements qui
viennent de frapper la promotion de nos bazars, la « Loustaunau-Lacau » ? Dans ces
moments, à la fois difficiles, choquants et ambigus, il est important de montrer notre
solidarité, que d’aucuns voudraient oublier : notre solidarité d’abord entre nous les plus
anciens, qui, à l’aune de ce que nous avons vécu et enduré, savons ce que représente dans
les moments difficiles une vraie solidarité ! Et surtout notre solidarité envers la
Promotion de nos jeunes, la Promotion Loustaunau-Lacau, à qui il a été demandé de
« mettre entre parenthèse » son nom de promotion durant les 6 mois à venir ! Il ne nous
appartient pas de nous ériger en procureur du tribunal de l’histoire, et encore moins en
« donneur de leçons », mais plus simplement de nous demander ce que nous pouvons faire
pour cette jeune promotion. Lorsque l’heure du Pékin aura sonné, il nous appartiendra
alors d’accueillir cette jeune promotion, avec son nom de baptême, parmi nous !
Merci pour votre engagement à nos côtés ! Fidèlement à chacun de vous !
Général d’Armée (2s) Bruno DARY
Commentaires2
Vous n'avez pas les droits pour lire ou ajouter un commentaire.
Articles suggérés